Chronique Bright Star
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Chronique Bright Star
Un autre film d'époque pour Jane Campion après sa leçon de piano et son portrait de femme. Ici encore il s'agit d'un biopic mais aborder de façon singulière. Alors qu'avec Un ange à ma table la réalisatrice portait son regard directement sur l'auteur (Frame), ici jane Campion passe par le regard de la fiancée du poète accro à la couture. Un point de vue original qui se rapproche de Amadeus par sa façon d'appréhender le mythe par une de ses connaissances.
Les images et la photo sont très réussies. L'Angleterre devient un terrain de jeu pour la réalisatrice qui en révèle ces beautés mystérieuses. Certaines scènes sont de véritables "tableaux" révélant un art de la composition plus posé et classique chez Jane Campion. Les personnages par leurs différences et leurs ressemblances, par leur jeunesse et leur excès sont intéressant. Mais on n'est pas dans le meilleur de Jane Campion. La passion devient parfois une caricature de passion. La poésie magnifique de Keats citées à multiples reprises est à la fois un moyen d'adhésion à l'histoire d'amour mais aussi un piège. Les vers du poète illustrent la situation mais l'émotion forte que Jane Campion, sa violence exprimée dans La leçon de piano n'aboutit pas et ne prend pas.
Un résultat mitigé. Réussi par sa beauté mais un échec à cause d'une certaine froideur et un manque de passion.
Note 6/10
Les images et la photo sont très réussies. L'Angleterre devient un terrain de jeu pour la réalisatrice qui en révèle ces beautés mystérieuses. Certaines scènes sont de véritables "tableaux" révélant un art de la composition plus posé et classique chez Jane Campion. Les personnages par leurs différences et leurs ressemblances, par leur jeunesse et leur excès sont intéressant. Mais on n'est pas dans le meilleur de Jane Campion. La passion devient parfois une caricature de passion. La poésie magnifique de Keats citées à multiples reprises est à la fois un moyen d'adhésion à l'histoire d'amour mais aussi un piège. Les vers du poète illustrent la situation mais l'émotion forte que Jane Campion, sa violence exprimée dans La leçon de piano n'aboutit pas et ne prend pas.
Un résultat mitigé. Réussi par sa beauté mais un échec à cause d'une certaine froideur et un manque de passion.
Note 6/10
marie pons- Messages : 5
Date d'inscription : 07/08/2015
Re: Chronique Bright Star
Franchement déçu par cette réalisation de Jane Campion. J'en avais eu des échos positifs, une romance d'époque très belle. Alors sur le plan esthétique, rien à dire, c'est franchement magnifique, l'héroïne lisant au milieu des fleurs, ça fait trop romantique.
Par contre derrière ça ne suit pas du tout, le casting est franchement pas terrible pour ne pas dire mauvais. Aucune grâce chez Abbie Cornish, et son équivalent masculin, Ben Wishaw ne colle pas du tout à l'image d'un jeune dandy britannique, il surjoue et ça se voit. Jane Campion aurait pu sauver un peu l'affaire avec un scénario solide, mais l'histoire sombre vite dans la mièvrerie et la paresse. Bref, une vraie déception.
Note 3/10
Par contre derrière ça ne suit pas du tout, le casting est franchement pas terrible pour ne pas dire mauvais. Aucune grâce chez Abbie Cornish, et son équivalent masculin, Ben Wishaw ne colle pas du tout à l'image d'un jeune dandy britannique, il surjoue et ça se voit. Jane Campion aurait pu sauver un peu l'affaire avec un scénario solide, mais l'histoire sombre vite dans la mièvrerie et la paresse. Bref, une vraie déception.
Note 3/10
PaulGaspar- Messages : 3
Date d'inscription : 24/08/2015
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