A GIRL'S OWN STORY - 1984 - visionner le court métrage

OK noté Marie

Part 1

Part 2

Part 3

le court métrage est en fait coupé en trois vidéos (disponible sur Dailymotion )

les jeux d'enfants et jeux les plus inoffensifs se transforment progressivement en jeux sexuels rendus de plus en plus effrayants par le noir et blanc et une lumière vive et crue. Les personnages enfantins et innocents deviennent des personnages d'un film d'horreur angoissant où le désir devient un "tueur" redoutable

Trois récits de trois sœurs et leurs points de vue sur l'amour. Singulier, esthétiquement léché et profond.
À décortiquer.

La place de l'homme: encore une fois, un instinct, peu de personnalité.
La notion supplémentaire est peut-être celle-ci : un objet de désir.
D'ailleurs, je vais aussi observer la part qu'à le désir dans l'oeuvre de Campion. Ici, cause de malheurs intimes ou familial; un peu comme dans Peel, mais en plus frontal...
Ça commence quand même à prendre forme. Hâte de voir ce que Sweetie va proposer !

Jane Campion explore ici l'éveil des sens et la découverte de la sexualité d'une adolescente Pam, et aborde très bien ce point de rupture avec l'enfance, avec quelques scènes de poupées Barbies au premier plan. Pam découvre les Beatles, les baisers, les caresses, la nudité et revit dans ses rêves des événements de son enfance, que le format du court métrage ne nous laisse pas le temps d'explorer, et c'est dommage. Nous faisons connaissance avec la famille de Pam, au sein de laquelle règne une forte tension sexuelle entre le père et la mère, qui utilisent leurs 3 filles comme messagères entre eux. L'image en noir et blanc du récit renforce l'esthétique de cette tension.